La rumeur qui court

La rumeur court, non je ne parle pas du boulet aux basques des Sarkozy/Bruni dont je n'ai que faire, mais de celle qui voudrait que je puisse quitter la boîte bientôt. Du coup mes collègues semblent se plier en quatre pour m'être agréables - plus encore qu'ils ne le sont habituellement, bien sûr ... Aujourd'hui par exemple, ils m'ont souhaité mon anniversaire qui tombe un jour proche mais non ouvrable et la fouine avait fait de ses petites mains que mon expérience devine expertes, un énorme gâteau au chocolat. Je m'emballe, l'émotion certainement, pas si énorme que cela la pâtisserie car une fois que nous en eûmes dévoré deux belles parts chacun, il ne restait pas dans le plat assez pour nourrir un pauvre durant une semaine mais juste ce qu'il faut pour que demain nous nous sucrions le gosier.

Ce fut bien bon et beau mais j'avais la curieuse impression d'être le papy qu'on conditionne pour l'envoyer en maison de retraite. Maryse tire déjà des plans sur ma comète pour arroser mon éventuel futur départ et j'ai la fâcheuse sensation que je vais partir virtuellement plusieurs fois avant le définitif au revoir. « Tu verras tu seras bien, en plus c'est la bonne époque, il fait beau, tu te croiras en vacances ».

Pour l'instant la rumeur a du bon, alors je laisse faire et dire ...