Ma semaine télé du 27 septembre au 3 octobre

Cette semaine ce qui a beaucoup fait jaser les chroniqueurs des chaînes de télé, c’est la vidéo mise en ligne sur Internet montrant Rachida Dati en interview parlant de « fellation » en lieu et place « d’inflation » sans s’en rendre compte, ce qui a fait dire à l’un d’eux que « Rachida Dati était une bonne lapsus-seuse ! » Pour le plaisir et pour ceux qui par je ne sais quel hasard n’auraient pas encore entendu ce magnifique lapsus :

 

 

 

Lundi sur France2 la série Castle mais légère déception, les épisodes m’ont paru faiblards et seul le charisme des acteurs a réussi à sauver la soirée. La saison 2 touche à sa fin, les scénaristes s’essoufflent, moi aussi et ça m’agace.

Mardi pour ne pas reproduire une erreur passée, je regarde le football et j’enregistre les Tudor. Sur TF1 le match Chelsea/Marseille n’a pas lambiné pour mettre en lumière les faiblesses des Phocéens battus dans tous les domaines et les anglais sont seuls responsables du beau jeu déployé, tout en vitesse et actions percutantes. Les vierges en blanc de Marseille s’en sortent plutôt bien face à des bleus anglais très expérimentés (paradoxe ?) car le 2-0 aurait dû être plus lourd.

C’est donc mercredi soir « en différé » que j’ai suivi les deux épisodes des Tudor diffusés par ARTE. Rien à dire une fois encore, excellence à tous les niveaux. La première femme du roi Henri VIII meurt empoisonnée, la seconde sent venir la déchéance, le roi échappe de peu à la mort durant un tournoi, Jeanne Seymour fait son entrée et émoustille le King, le Pape contraint habilement François 1^er à combattre les hérétiques anglais, voilà quelques points abordés ce soir et j’ai du en oublier ! La réalité écrit des scénarios bigrement plus prenant que la fiction.  

Jeudi, dernier jour de septembre, sur France5 François Busnel accueillait dans sa Grande Librairie des historiens ou auteurs voués à l’Histoire. Si les bouquins semblaient intéressants, une autre manière de voir l’évêque Cauchon juge de Jeanne d’Arc par Jean Favier ou Chantal Thomas pour Le testament d’Olympe, ces émissions ne « fonctionnent » que si les invités sont télégéniques ou s’expriment selon les canons de l’univers cathodique, ce soir ce n’était pas réellement le cas et j’ai failli m’ennuyer. Etre bon à l’écrit n’implique pas qu’on le soit à l’oral.

Le lendemain soir sur ARTE dépaysement avec la comédie dramatique de Tassos Boulmetis, Un ciel épicé (2003). Un professeur à Athènes retourne à Istanbul pour les obsèques de son « papou » - grand-père – ce qui le ramène au temps de sa plus tendre enfance en Turquie. Un joli film tendre et sensible évoquant à petites touches le conflit entre Grèce et Turquie, la vie de tous les jours au bord du Bosphore, un amour de jeunesse jamais concrétisé et en fil rouge son goût pour la cuisine et « la magie » des épices que lui a confié son grand-père. 

Dimanche sur France2 un film de Robert de Niro Raisons d’Etat (2006). Casting de stars Matt Damon, Angelina Jolie – un patronyme qui sent le pseudo et qui fait pléonasme – de Niro lui-même et j’en passe. Un très bon film  avec des acteurs parfaits, mais pourquoi 2h45 ? Pourquoi pas 3 heures ou 4 heures, qui peut regarder un si long film à la télévision, si ce n’est quelqu’un qui ne travaille pas le lendemain, un chômeur par exemple ? Il est vrai que ça fait pas mal de monde.   

Une semaine de télévision française typique avec du football, des séries ou films américains et une émission littéraire. Programme parfait pour un téléspectateur lambda.