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03/02/2012

Va te faire cuire un œuf !

Vous je ne sais pas, mais moi j’aime bien les œufs. A la vérité j’aime presque tout, mais aujourd’hui le menu ici, ce seront les œufs.

J’aime bien l’omelette, surtout quand on y inclut divers ingrédients supplémentaires, fromage, jambon, lardons, pommes de terre, pas obligatoirement tous ensemble, quoique ce ne soit pas non plus la moins bonne recette.

Les œufs à la coque, ce n’est pas mal non plus, mais le meilleur dans l’œuf coque, ce sont les mouillettes il faut bien le reconnaître. De minces tartinettes de pain frais et beurré, trempées dans le jaune onctueux de l’œuf, salé et poivré à la perfection, voilà un régal de roi.

Quant aux œufs durs, c’est surtout l’aspect pratique que j’en retiens. Pour le pique-nique ou le voyage, protégé par sa coquille, il se range facilement dans le bagage. Un petit volume, mais qui nourrit bien. Un mini qui fait le maximum. Autrefois dans les cafés, un présentoir à œufs durs traînait toujours sur le coin du zinc. Un toc ! toc ! mou et rapide sur le comptoir, on écaillait l’objet, un coup de sel avec la salière toute proche et hop ! Un coup de rouge par là-dessus et l’affaire était pliée en deux coups les grosses, sans que cela vous coûte les oeufs de la tête! Je vous parle d’un temps pas si lointain, avant Bruxelles et ses lois sur l’hygiène, comme si les Belges étaient réputés pour leur propreté particulière, non mais une fois, hein ? 

Les œufs brouillés, bien que je ne sois pas fâché avec eux, je ne pratique guère sans que j’aie d’explication particulière à donner, simple constat. Je passe sur les mollet, mimosa, cocotte etc.

Et puis il y a les œufs au plat. Eux c’est toute une technique. Comme un îlot du Pacifique au milieu de l’assiette, le jaune mœlleux et humide cerné par le blanc sec. Plusieurs écoles s’affrontent, certains mangent de petits morceaux de blanc avec un peu de jaune mais c’est comme ouvrir les vannes du barrage, il se répand dans l’assiette, inconvénient, mais aussi avantage, on pourra le saucer in fine avec du pain. Hé ! hé ! Autre possibilité, commencer par ne manger que le blanc, en le découpant délicatement autour du jaune, puis choper le jaune entier en glissant la fourchette en dessous et l’avaler d’un coup. L’assiette est nickel, mais le blanc seul n’est pas particulièrement plaisant à ingurgiter, et se taper le jaune d’un seul coup, ne permet pas d’en profiter véritablement. A mon avis, il faut privilégier l’une ou l’autre manière, selon l’endroit où l’on mange. Au restaurant, la seconde méthode me semble préférable, alors qu’à la maison la première offrira tous les plaisirs de l’œuf sur le plat.     

Mais les œufs c’est comme les pommes de terre, un même volume et deux recettes différentes ne satisferont pas l’appétit identiquement. Un œuf dur me nourrit plus qu’un œuf au plat, une pomme de terre en purée ne nourrit pas comme une pomme de terre frite.     

07:00 Publié dans Echos de ma vie | Tags : les oeufs | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |

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