A l’eau ! A l’eau ?

Les Mondiaux de natation viennent de s’achever à Barcelone et l’’équipe de France termine à la 3e place du tableau des médailles (9 médailles, 4 titres), derrière les Etats-Unis et la Chine, comme à Londres. Son bilan est globalement supérieur à celui de Shanghai 2011 (10 médailles, 2 titres) et équivalent à celui des JO (7 médailles, 4 titres). On notera aussi que le palmarès de certains de ses membres commence à vraiment prendre de l’étoffe. Lacourt et Stravius possèdent chacun 3 titres mondiaux, Gilot en a 2, et Perez Dortona s’est invité dans le grand monde.

On ne peut que se réjouir devant de tels résultats et nous ne nous en priverons pas. Néanmoins, ces médailles même en or, ont un revers. Si la France semble s’être éprise de natation et que ses victoires récompensent à leur juste valeur l’élite de ses nageurs, n’oublions pas qu’avant d’en arriver là, tous ces sportifs ont débuté petits.

Or, cet engouement mal canalisé peut-être dangereux voire mortel. Il en est pour preuve, tous ces noyés repêchés depuis le début des vacances. Près de 80 à ce jour. Souvent jeunes, mais pas toujours, ces amoureux de la natation poussés par un irrésistible désir d’identification à leurs héros des bassins, se jettent à l’eau sans toujours réfléchir à leurs actes.

S’il vous plaît, un peu de retenue. Des records et des médailles lors des compétitions dans des piscines, d’accord. Mais des records de noyades dans des étangs ou des bords de mer interdits à la baignade, ça suffit !