L’Homme irrationnel film de Woody Allen

Les marrons qui jonchent le sol, les feuilles qui tombent des arbres et un nouveau Woody Allen sur les écrans des salles de cinéma, c’est certain, nous sommes en automne.

Professeur de philosophie, Abe est un homme dévasté et dépressif. Peu après son arrivée dans l'université d'une petite ville, il entame deux liaisons mollassonnes et sans enthousiasme, vu son état. D'abord, avec sa collègue Rita, puis avec Jill, sa meilleure étudiante. C'est alors que le hasard bouscule le destin de nos personnages, Abe et Jill surprennent la conversation d'une femme qui va perdre la garde de son enfant à cause d’un juge corrompu. Convaincu qu’il peut changer secrètement le destin de cette femme, Abe va déclencher une série d'événements qui le marqueront, lui, Jill et Rita à tout jamais.

A raison d’un film par an, Woody Allen tourne beaucoup et logiquement, tout ne peut pas être bon. Ces dernières années le réalisateur était dans une phase ascendante, enchaînant les bons films. Cette dernière pellicule marque une pause dans cette embellie. En tant que fan du réalisateur le film m’a semblé très moyen, je n’ose imaginer ce qu’en pensent les autres.

Le début est tristouille, normal puisque nous faisons connaissance avec le dépressif Abe, mais la suite n’est pas loin d’être ennuyeuse, Allen reprenant un scénario de polar déjà usé, le crime parfait avec un meurtrier puni par le destin à défaut de l’être par les hommes. Le tout baigne dans des réflexions philosophiques basiques ou banales, sous la houlette de Heidegger, Sartre et d’autres cadors du genre.

A la vérité je n’ai rien noté de mémorable dans ce film, une histoire archi-connue, des acteurs ni bons ni mauvais, même si Joaquin Phoenix à des airs d’un vague Marlon Brando. Pour résumer : bof !

 

 

L’Homme irrationnel film de Woody Allen – durée: 1h37 – avec: Joaquin Phoenix, Emma Stone, Parker Posey, Jamie Blackley, Meredith Hagner